- Pérennité ou disparition des espaces ouverts agricoles dans la planification urbaine    click here to open paper content245 kb
by    Bouraoui, Moez & Donadieu, Pierre | boumoez@yahoo.fr   click here to send an email to the auther(s) of this paper
Short Outline
L’étalement urbain pose le problème du maintien des espaces ouverts agricoles nécessaires non seulement pour l’alimentation des citadins et l’amélioration de leur cadre de vie, mais aussi pour préserver l’équilibre spatial entre la zone urbaine et la zone rurale. Notre communication analysera les conditions juridiques et politiques d’évolution de ces espaces dans deux pays, en Europe (France) et en Afrique (Tunisie).
Abstract
Pérennité ou disparition des espaces ouverts agricoles dans la planification urbaine ?
Les cas du plateau de Saclay, à Paris, et de la plaine de Sijoumi, à Tunis

Selon que l’on parle de pays en voie de développement ou développés, la notion d’espaces ouverts péri et intra-urbains est abordée différemment, en particulier quand il s’agit de maintien de l’agriculture. Selon la nature des projets de développement et de planification du territoire de la ville, elle peut désigner un espace non construit en attente d’une nouvelle affectation, ou un espace de coupure verte indispensable pour l’alimentation des citadins et pour préserver des fragments de campagne nécessaire à la valorisation du cadre bâti.
En France, l’utilisation de la notion d’espaces ouverts agricoles est de plus en plus comprise en tant qu’espace de nature, de loisir et de récréation. Depuis plus de vingt ans, urbanistes et aménageurs sont passés, dans le cadre de l’élaboration des documents d’urbanisme, de la notion d’espaces ouverts considérant l’agriculture comme une réserve foncière à celle d’espaces ouverts la considérant plutôt comme un lieu public devant être géré pour satisfaire la demande d’une société citadine en quête de nature et de bien-être.
En revanche, en Tunisie, avec l’explosion urbaine contemporaine, la campagne autour des villes est devenue un espace d’étalement. Lorsque la ville s’étend au point d’engendrer une véritable région urbaine, le recul des espaces agricoles est inévitable. L’agriculture n’est pas, en effet, considérée comme un espace relevant de la composition urbaine.
L’objet de notre intervention sera donc d’analyser l’état de deux formes d’organisation agri-urbaine dans deux pays différents afin d’en tirer des perspectives susceptibles de contribuer à une meilleure exploitation des liens qui existent entre le milieu urbain et la campagne qui l’entoure. Il s’agira du plateau de Saclay, dans la ceinture verte de Paris, en France, et de la plaine de Sijoumi dans le schéma directeur du Grand Tunis, en Tunisie.

NOTE au Rapporteur Général, Rapporteur et Chair de Judy van Hemert, Secrétariat AIU. Nous avons recu un courriel des auteurs a notre Secrétariat qui est comme suit:
>>>Dans le cadre de notre réponse à l'appel à proposition du congrès de Genève 2004, nous vous avons (Moez BOURAOUI et Pierre DONADIEU) soumis une proposition relevant l'étude de deux cas (en France et en Tunisie).
Or dans l'étape 3 de soumission ''Localisation du cas présenté'' de ''Soumission des contributions'', nous n'avons pu, pour des raisons de configuration éléctronique, enregistré q'un seul cas (la Tunisie).
De fait, nous vous priions, cher(e) collègue, de bien vouloir prendre en compte la deuxième localisation (France) dans l'évaluation de notre proposition.
Keywords
Ville/Urbanisation/Agriculture/Relation ville-campagne/France/Tunisie
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